• Les parents

    En effet, c'est par eux que tout commence!

    Les parents sont les premiers vers lesquels nous allons nous tourner lorsque nous débutons notre généalogie.

    S'ils sont encore parmi nous, c'est une chance, car nous allons avoir une mine d'informations à notre disposition. Après avoir réuni les actes qu'ils possèdent nous pouvons commencer. Sans compter que l'échange qui commence sur l'histoire de la famille, entraîne une foule de questions qui permet de découvrir ce que nous ne savions pas et ainsi orienter nos recherches plus facilement. Et pour eux, cela peut être un plaisir de se raconter.

    Par exemple, je me souviens que mon père me disait que notre nom de famille n'avait pas la même orthographe autrefois. Il me citait également le nom d'un village dont il avait entendu parler dans sa famille, mais il ne savait pas quel rapport il avait avec sa famille. J'ai noté ces deux anecdotes dans un coin de ma tête. Elles m'ont permise beaucoup plus tard, d'orienter mes recherches.

    Les histoires de famille fourmillent de renseignements. Les plus petits, les plus insignifiants parfois peuvent être d'une grande aide. Car pour celui ou celle qui les conte, cela peut paraître banal. Mais l'oreille du généalogiste peut trouver une piste à travers un mot, une anecdote, une réflexion sur untel. Nous devons être très à l'écoute et surtout noter, car les paroles s'envolent!

    En ce qui me concerne, j'ai la chance de pouvoir échanger, questionner mes parents ainsi que mes tantes ou cousins et je ne m'en suis pas privée!

    Voici ce que je savais :

    Maman est née le 14 février 1940, à Donville les Bains, dans la Manche en région Normandie et papa le 13 octobre 1929 à Chatou dans les Yvelines, région Ile de France.

    Leur gentilé sont les donvillais et les catoviens, ça c'est pour le petit plus smile

    Ils se sont rencontrés d'une façon originale.

    Mon père étant en Indochine, il eut la l'occasion d'apercevoir une photo de ma mère qu'un de ses camarades avait dans son portefeuille. Celui-ci était le frère de ma mère. Papa demanda si sa soeur pouvait devenir sa marraine de guerre, coutume qui se faisait à l'époque. Ma mère accepta et une correspondance s'engagea entre eux.

    De retour d'Indochine, lors d'une permission, mon père se présenta chez sa future belle-famille pour rencontrer sa marraine.

    Ils se sont mariés le 4 août 1956 à l'église de Vaucelles à Caen.

    Petite anecdote : la robe a été faite par ma grand-mère sur le modèle de la robe de Grâce Kelly qui venait de se marier la même année. Preuve s'il en était que mamie était très romantique! Il n'y a que la couronne que maman n'a pas aimé car mal mise m'a-t-elle dit ^^ Ah! ces nanas!

    Maman n'étant pas majeur, le consentement des deux parents est noté sur l'acte de mariage. (l'âge de la majorité était de 21 ans).

    On remarquera la tenue de mon père, qui était basé au Maroc. Il a dû demander l'autorisation pour se marier : "autorisé par le Général de division, commandant la 22ème division d'Infanterie marocaine." Ce général lui a dit "Vous êtes fou Billot" à cause de l'âge de sa future.

    Après un petit tour à la mer en attendant le repas, ils ont dîné à l’Île Enchantée à Fleury sur Orne, restaurant qui existe toujours!

    Les parents

     

     

     

     

     

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    Photo de la famille présente au mariage

    Mamie, la mère de Maman, avait loué un car pour transporter toute la famille. 

    Mon père s'est souvenu d'une chanson que mamie voulait qu'ils chantent: "Tant que nous nous aimerons" que vous pouvez écouter ici :

    https://www.youtube.com/watch?v=9Qo56dq8pwA

     

    Le 6 août, deux jours après leur mariage, mon père fut rappelé au Maroc, suite à des événements, par son commandant d'unité, le Commandant Auriacombe, qui sera mon parrain.

    Maman le rejoindra en décembre 1956. Elle était jeune et inexpérimentée. C'était son tout premier voyage à l'étranger. Il faut imaginer ce que cela a dû être pour elle! Le voyage en avion pour une terre étrangère bien loin de sa verte Normandie qui faisait un immense contraste avec ces terres arides, cela lui fit un choc!

    Une anecdote qu'elle m'a rapporté : à l'arrivée à l'aéroport de Casablanca, elle aperçue des femmes voilées et a cru l'espace d'une seconde qu'il se préparait une communion!he

    En décembre 1957, je voyais le jour à Casablanca.

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    Un an après, en décembre 1958, Maman rentrait en France, pendant que Papa partait pour l'Algérie.

     

     

    « Thérèse Billard, institutriceCharles Albert FOLDRIN »

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