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Mes aïeux
Nos grands-parents
Avant les parents, les grands-parents !
Ceux-ci sont-ils connus, inconnus ? Lorsque l’on a pu obtenir leurs différents actes, on commence par rentrer dans leur intimité : Naissance, mariage, service militaire pour les hommes, décès…
On prend connaissance de leur lieu de naissance, leurs adresses, combien ils étaient au foyer à telle époque, quels métiers ils ont exercés tout au long de leur carrière et où, leurs mésaventures parfois. On situe sur une carte leurs lieux de vie, on s’aperçoit que nous venons d’une région que nous ne connaissions pas et nous n’avions pas idée que nos racines étaient implantées là ! Qui savait que ma branche paternelle est issue de l’Allier et de la Savoie ? Quelle surprise !
Ce qui est palpitant avec la généalogie, c’est que l’on apprend qui étaient nos aïeux, mais on apprend aussi, un peu, qui nous sommes. Par extension.
Quand on a la chance de pouvoir parler avec nos grands-parents, de les questionner sur leur vie, c’est un bien précieux. Et quand on est jeune, on ne perçoit pas l’intérêt de ces discussions avec Mamie ou Papy. Les questionner sur leur passé ne nous paraît pas très folichon, on a d’autres préoccupations ! C’est en prenant de l’âge, pour ma part, que je me suis de plus en plus intéressée à leur passé.
Après tout, on peut aussi ne rien avoir à en faire…
En fait, il faut le goût de l’histoire, pas forcément l’Histoire avec un grand H, bien qu’il apparaisse très vite que les deux se rejoignent et que l’on doive en tenir compte, mais celle de la famille. D’où venons-nous ? Qui sommes-nous ? Grandes questions ! La marque de fabrique des Billot ? le nez…celui du grain de beauté à la bouche ? du côté de maman....! De qui ai-je hérité cet affreux épi sur la tête ?
Et des questions qui n’auront jamais de réponses.
Par contre, chose amusante, pour ma part, j’ai trouvé bon nombre de coïncidences avec ma vie actuelle.
Par exemple : Pierre RABOT a vécu à Roullours (14) au lieu-dit « Le Beau Soleil ». A 1 km de chez moi se trouve un gros carrefour avec le terminus des bus, cet endroit se nomme Beausoleil. Dans la branche Rabot-Bazile-Barbey-Dagobert…une collègue avec laquelle j’ai travaillé quelques années se nomme Barbey, j’ai baptisé mon petit chien, que j’ai depuis 8 ans, donc bien avant que je ne commence la généalogie, Dagobert. Le frère de Léonie Philippon (mon agm) témoin du décès de Léonie, habitait rue de la Condamine, nom du Lycée des enfants. Et bien d’autres encore ! Étrange non ?
Enfin, ce sont eux, et leurs parents et leurs grands-parents etc… qui on fait ce que nous sommes, et pas que physiquement, ainsi évidemment que tout ce que la vie nous a apporté, en bien ou en mal.
Nota : Pour le nom du site web, on peut lire mobil-fora. J’ai utilisé les premières lettres du nom de chacun de mes grands-parents
Pour Maman : Madeleine Louise Angèle RABOT 18/11/1912-21/03/2009
et Raymond FOLDRIN 30/06/1907-15/12/1988
Pour Papa : Fernande Emma MOREAU 10/04/1899-07/06/1980
et Louis BILLOT 22/07/1886-22/04/1949
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